L’alphabétisation, de A à Z
Ne pas pouvoir lire le carnet de correspondance de ses enfants, ne
pas comprendre un courrier, prendre le métro ou épeler son nom... le
quotidien d’un analphabète dépend souvent de la disponibilité d’un
membre de sa famille ou d’un voisin serviable.
« J’ai créé l’association A-Z en 2014 parce qu’il y avait un réel besoin dans le secteur où je réside, raconte Colette Namssene, responsable et fondatrice de l’association. J’étais l’une de ces voisines chez qui les occupants de mon immeuble venaient frapper pour que je les aide à remplir des papiers ou prendre un rendez-vous téléphonique ». Avec Brigitte, orthophoniste et également bénévole dans l’association, elles se partagent les cours selon les niveaux : débutant, intermédiaire et avancé.
S’il n’est jamais trop tard pour apprendre, il faut oser franchir la porte de l’association. « L’accueil est vraiment essentiel. Ici, il n’y a aucun jugement, c’est un lieu de convivialité et de bienveillance », poursuit Colette.
Certains apprenants sont français, d’autres sont sur le territoire depuis quelques mois seulement mais bien conscients que l’intégration commence par l’apprentissage de la langue. L’enseignement n’est pas scolaire mais essentiellement basé sur des jeux de rôles et des mises en situation de la vie quotidienne. Colette Namssene : « Les temps de parole libre sont importants aussi pour se connaître et échanger en français ».
Le local de l’association est aussi un lieu où les informations de quartier circulent. « Je les incite à participer aux manifestations, à découvrir les jardins partagés du quartier, à aller à la rencontre des autres, parce que l’analphabétisme exclut et isole », insiste la fondatrice d’A-Z.
Prochainement, l’association va proposer des ateliers numériques pour apprendre à faire ses démarches en ligne. Avec toujours le même objectif : rendre autonome et acteur de sa vie.
Par Sabine Duez (Texte originale: https://www.lille.fr/Fives2/Actualites/L-alphabetisation-de-A-a-Z).
« J’ai créé l’association A-Z en 2014 parce qu’il y avait un réel besoin dans le secteur où je réside, raconte Colette Namssene, responsable et fondatrice de l’association. J’étais l’une de ces voisines chez qui les occupants de mon immeuble venaient frapper pour que je les aide à remplir des papiers ou prendre un rendez-vous téléphonique ». Avec Brigitte, orthophoniste et également bénévole dans l’association, elles se partagent les cours selon les niveaux : débutant, intermédiaire et avancé.
S’il n’est jamais trop tard pour apprendre, il faut oser franchir la porte de l’association. « L’accueil est vraiment essentiel. Ici, il n’y a aucun jugement, c’est un lieu de convivialité et de bienveillance », poursuit Colette.
Certains apprenants sont français, d’autres sont sur le territoire depuis quelques mois seulement mais bien conscients que l’intégration commence par l’apprentissage de la langue. L’enseignement n’est pas scolaire mais essentiellement basé sur des jeux de rôles et des mises en situation de la vie quotidienne. Colette Namssene : « Les temps de parole libre sont importants aussi pour se connaître et échanger en français ».
Le local de l’association est aussi un lieu où les informations de quartier circulent. « Je les incite à participer aux manifestations, à découvrir les jardins partagés du quartier, à aller à la rencontre des autres, parce que l’analphabétisme exclut et isole », insiste la fondatrice d’A-Z.
Prochainement, l’association va proposer des ateliers numériques pour apprendre à faire ses démarches en ligne. Avec toujours le même objectif : rendre autonome et acteur de sa vie.
Par Sabine Duez (Texte originale: https://www.lille.fr/Fives2/Actualites/L-alphabetisation-de-A-a-Z).
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